

La programmation exceptionnelle du Millénaire fait la part belle aux artistes et artisans d’art d’aujourd’hui !
À partir du 21 juin, le parcours d'œuvres présente 37 créations sous formes d'œuvres et expositions dans l’espace public.
Jouant avec notre histoire et nos repères, bousculant notre imaginaire, ces œuvres nous invitent à changer de perspective et à redécouvrir des lieux emblématiques de Caen et de Caen la mer.
L'art contemporain s'installe dans nos rues, ces œuvres inédites prennent place dans l'espace public et transforment Caen et son agglomération en terrain d'exploration artistique. L’office de tourisme organise des visites guidées du parcours d’oeuvres, rendez-vous sur le site de l'office.
Comme une balise, l’horloge conçue par le studio 5.5 marque l’entrée maritime de la ville. Sa couleur fait écho au pont de la Fonderie. En partenariat avec Terreal (Bavent) pour la fabrication des tuiles.
Centre d’art produisant des expositions dans l’espace public, l’association L’unique a proposé à quatre artistes de créer des œuvres dans les quartiers de la Grâce-de-Dieu et de la Guérinière.
Dans une rue Écuyère empreinte de charme médiéval, Elvire Bonduelle fait flotter le cri de ralliement de l’armée de Guillaume le Conquérant : Dex Aïe (Que Dieu nous aide).
Elvire Bonduelle représente sous forme de jeu de mots la volonté de fer de Guillaume (William) le Conquérant en répétant les termes Iron Will sur 37 mètres de rempart du château ducal.
Jouant avec les étages de la tour Puchot, Vincent Mauger a composé un ensemble de sculptures in situ qui se découvrent en même temps que l’on évolue dans l’ouvrage défensif et interrogent notre rapport au temps.
L’artiste caennaise Nine Hauchard réalise une tapisserie de lin aux motifs maritimes, du trait côtier jusqu’à la cité millénaire.
Reflétant leur environnement, les sculptures en acier poli de l’artiste Vladimir Skoda jouent avec les variations du ciel et le style gothique flamboyant du chevet de l’église Saint-Pierre.
Le cloître de l’Abbaye-aux-Hommes fut pendant l’été 1944 un refuge et un improbable terrain de jeu pour les enfants sinistrés, auxquels Françoise Petrovitch rend hommage.
Le duo FAste a réalisé un ensemble de sculptures aux Poteries de Bavent. Installées dans le parc de l’Abbaye-aux-Dames, elles habillent de figures chimériques la promenade en ces lieux.
Reconnu pour son approche unique de l’architecture, Georges Rousse révèle une nouvelle perspective du palais, inscrivant son éclat d’antan dans notre mémoire visuelle.
Le peintre Tom Nadam installe à l’hôtel de ville, dans le grand escalier, deux tableaux monumentaux s’inspirant des cieux spectaculaires que produisent les changements climatiques.
Guillaume Sardin conçoit une structure éphémère rappelant les Folies, petites architectures de fête à Versailles. L’arc de triomphe invite le public à se rapprocher du Roi Soleil.
Francesca Tilio documente la jeunesse actuelle en allant à la rencontre des adolescents dans leurs lieux du quotidien. Ce projet initié à Caen et Caen la Mer se poursuivra à Palerme.
Pour habiller l’hôtel d’Escoville, Martine Feipel et Jean Bechameil ont conçu des icônes dans les alcôves de l’architecture, riche de symboles et d’histoire.
Le designer Thomas Larbain a imaginé des horloges à marées qui donnent à voir, près des eaux calmes longeant la voie verte, le rythme des flux marins.
Marion Verboom a conçu une sculpture totémique s’inspirant du lieu et du contexte de son installation.
S’inspirant de l’histoire caennaise, le street-artiste Seb Toussaint met en couleurs sa ville natale en recouvrant d’une fresque le pont de Vaucelles.
Modelant une stalagmite surmontée d’un oiseau, Lionel Sabatté interroge le passage du temps dans une oeuvre forte et brute.
Face au va-et-vient de la mer, Lionel Sabatté s’empare de ce matériau millénaire qu’est la pierre de Caen pour jouer avec les échelles de temps comme avec les formes et les empilements.
Souhaitant apporter une dimension artistique contemporaine à cette église, Jaïna Ennequin et Baptiste Sevin ont dessiné un porte-cierge unique, à la fois fonctionnel et esthétique.
Doreur ornementiste, Xavier Noël s’inspire des bateaux suspendus dans les églises côtières pour son installation, nommée Mora comme la nef qui mena le duc Guillaume en Angleterre.
Reprenant le motif du cheval inspiré de l’art antique, la céramiste Perrine Boudy a réalisé deux jarres destinées aux alcôves de la façade de la mairie.
Pour le porche de l’église, le sculpteur Ellande Jaureguiberry a façonné deux fétiches, figures d’accueil et de protection à la croisée de l’humain et du végétal.
Olivier Vadrot a conçu un mobilier unique, permettant de s’installer pour manger, et discuter dans ce parc au bord du canal.
Sur ce site empreint de tradition funéraire, des fouilles ayant révélé des sépultures d’enfants, Laure Forêt a composé des vitraux aux larmes rouges évoquant la douleur et la mémoire.
S’inspirant des toponymes et des plans cadastraux des communes concernées, le graphiste Raphaël Garnier a créé des papiers peints destinés aux enfants qui apprennent à lire.
Alliant art et sport avec la complicité de l'architecte Lucas Stein et des membres du club, le peintre Enzo Roulleau-Bret transforme le stade du FC Rocquancourt en espace d'exposition.
Gratuit
Date de publication: 28/05/2025
Dernière mise à jour de la page: 03/08/2025 à 3h01