Relativement facile à cultiver en comparaison à d’autres espèces telles que Cattleya, Cymbidium, Paphiopedilum…, il est nécessaire d’appliquer les quelques conseils suivants :

• La température 

L’écart de température entre le jour et la nuit doit être réduit, à savoir de 18 à 24°C en journée et entre 17 à 20°C la nuit. 

• L’exposition

En hiver, le soleil est au plus bas, installez la plante au plus près de la fenêtre afin qu’elle bénéficie au moins de 2 ou 3 heures de soleil direct.

En été, pensez à l’éloigner afin de lui procurer une lumière directe davantage tamisée. 

• L'arrosage

C’est un élément prépondérant au bon développement de la plante. En hiver, un arrosage par semaine est suffisant, contre 2 à 3 durant la période estivale.

Pulvérisez de l’eau non calcaire sur l’ensemble de la plante au moins 2 fois entre chaque arrosage.

• La floraison

Une fois la floraison terminée et la hampe florale dégarnie, il est possible d'induire une nouvelle floraison. En partant du bas, repérez les bourgeons et tailler au-dessus du troisième.

D’ici deux mois, vous aurez peut-être le plaisir de découvrir de nouvelles inflorescences !

 

Quelques conseils de récoltes  

Profitez des balades ...

Au fil des saisons et au gré de vos balades, pommes de pin, branchages, feuilles… rempliront vos paniers en attendant d’être utilisés.

Respectez les végétaux…

Vous n’êtes pas les seuls utilisateurs de cette précieuse matière. Petits mammifères, oiseaux… utilisent également la nature pour nicher, se nourrir ou se protéger des frimas hivernaux. Veillez à prélever de petits quantités.

Utilisez des matériaux frais ...

Lierre, ruscus, houx, fruits décoratifs… seront cueillis au dernier moment. Une idée précise de la réalisation permet des prélèvements justes et sans perte.

La réalisation d’une couronne ou d’un centre de table 

• Commencez par confectionner la structure de la composition à l’aide des branches ou de lianes de plantes grimpantes (lierre, clématite des haies…);
• Ajouter d’autres éléments tel que des branches de cèdre, d’épicéa ou de cotonéaster;
• Ajoutez à cette base les éléments décoratifs montés sur fil de fer si nécessaire : cônes de conifères, gousse de Gleditsia, fruits de houx, fagots de brindilles… 

Quelques nœuds de raphia pour "illuminer" la réalisation… et le tour est joué !

Préparons dès maintenant le retour des beaux jours !

Quelques conseils de travaux à réaliser :

• La taille

Deux types de taille peuvent être réalisés sur les arbustes :  

1. la taille de rajeunissement s’effectue en tenant compte du développement de la plante et vise à intervenir sur la structure tout en conservant une forme harmonieuse.
2. la taille d’entretien consiste à supprimer les inflorescences fanées ou les fructifications sèches.

Les plantes vivaces peuvent également avoir besoin d’une taille.

Il s'agira d'une taille de rafraîchissement qui correspond à la suppression des inflorescences fanées ou des feuillages secs.  

• Le ramassage des feuilles

A plus d’un titre, les feuilles des arbres caducs sont une vraie richesse pour le jardinier :

1. Couverture du sol dans les massifs arbustifs : elles constituent un abri pour de nombreux organismes et se décomposent en matière organique qui enrichit la terre,
2. Terreau de feuilles : le compostage de feuilles donne un substrat utilisé pour le rempotage des plantes,
3. Au composteur : une couche épaisse disposée sur le tas constitue une protection pour les acteurs du compost : vers, cloportes et autres collemboles.

D’autres travaux ...

• La mise en hivernage des plantes fragiles
• L’arrachage des adventices dans les massifs
• La plantation de bulbes
• La division de touffes
• Le nettoyage des outils.

Bon courage !

Les aménagements de plantes vivaces vous ont ravi et émerveillé par leur diversité et leur rendu.

Comment réaliser un massif de plantes vivaces ?

Quelques conseils pour faire le bon choix avant de vous lancer dans la réalisation d’un massif.  

• Le choix

Les plantes vivaces restent en place plusieurs années. Avant toute chose, il est donc important de s’interroger sur l’espace dédié au massif (ensoleillé, à l’ombre, nature du sol, surface…). 

En pleine terre ou pot, le choix s’effectue en tenant compte du développement des plantes, des floraisons échelonnées, de l’intérêt recherché (fruits, feuillage, odeur, mellifère…).  

Un plan de plantation permet de visualiser les périodes de floraison, hauteurs, couleurs, volumes…

• La plantation

Septembre-octobre constitue la période idéale pour la plantation des vivaces. Si votre terre est lourde et collante, procédez à des amendements de compost, sable…

Au printemps, la pose d’un paillage organique permet de limiter le développement de la flore spontanée, de réduire les arrosages, d’apporter au sol de la matière organique…

Vivaces communes ou plus rares, elles vous raviront par leur diversité !

De belles découvertes en perspective…

L’hiver ... un moment propice pour récolter et préparer les différents matériaux utiles à leur accueil. 

Quels matériaux ?

Le bois percé 

Privilégiez les rondins de feuillus (tilleul, frêne, bouleau…). Evitez les résineux (épicéa, thuyas…) en raison de leur résine collante et odorante.

Percez des trous de 2 à 6 mm de diamètre environ sur une profondeur de 6 cm minimum.

Les végétaux à tiges creuses et pleines

• Graminées, roseaux : coupez les tiges en décembre lorsqu’elles sont bien sèches. Conservez-les quelques jours à l’abri afin d’éliminer toutes traces d’humidité;
• Bambou : privilégiez les tiges qui commencent à sécher. A récolter toute l’année.
• Sureau, framboisier : la taille se fait lorsqu’une partie des feuilles est tombée. Privilégiez des tiges droites, plus faciles à fagoter.

Quelle installation ?

Diversifiez les éléments à mettre en place, ainsi chaque insecte pourra trouver le refuge qui lui convient le mieux.

Installez-les à différentes hauteurs, à l’abri de la pluie et du vent.

Une tige bouchée par de la terre ? Bonne nouvelle, votre refuge a trouvé preneur ! 

 

Les végétaux ne nous offrent pas seulement un visuel, des odeurs ou des goûts mais aussi une matière première pour apporter une animation supplémentaire.

Un peu de musique vous tente ?

Réalisez des sons ou instruments à l’aide de végétaux…

Le chiendent

Cette graminée s’installe généreusement sur les gazons. Prenez un brin (feuille) de 10-15 cm de long. Disposez-le sur toute la longueur, entre vos 2 pouces réunis. Soufflez sur le brin à l’endroit où les doigts ne se rejoignent pas. Le son produit peut être plus ou moins aigu selon la tension de la feuille !

Le sureau 

Cet arbuste tant apprécié pour ses fleurs ou ses fruits, possède des tiges « musicalement » intéressantes. Prélevez une tige de 10 cm de long pour 1,5 cm de diamètre. Evidez la moelle et réalisez une encoche à 2 cm environ de l'une des extrémités. Découpez un petit morceau de bois de 2 cm et réalisez une entaille dans la longueur. Insérez-le au niveau de l'encoche. Quelques trous creusés sur la longueur permettront de moduler le son produit.

Le bambou

Une magnifique source d'inspiration puisque ses cannes permettent de réaliser une diversité d'objets différents : flûte de pan, carillon, bâton de pluie, xylophone…

A vos sifflets, carillons et sons en tout genre, la musique a rendez-vous avec la nature !

2 solutions :

• utiliser votre jardin comme décor à l'instar de Claude Monnet devant son bassin de Nymphéas ; 
• utiliser vos plantes pour produire votre peinture. Vous pourrez alors suivre la trace d'Albrecht Dürer en représentant la nature qui vous entoure.

Des plantes colorantes

Selon les plantes, les parties utilisées pour l’obtention des jus colorés varient.

• les fleurs : coquelicot (rouge violacé), œillet d'Inde (jaune), dahlia rouge (jaune orangé), pélargoniums rouge (rouge-rosé)
• les fruits : troène ou mahonia (bleu), sureau (violet), brou de noix (brun)
• les feuilles : épinards (vert clair), ortie (vert tendre), oseille (vert), thé (cuivre)
• les légumes : chou rouge (violet), betterave (rouge rosé), pelures sèches d'oignon (jaune à brun-rouge).

La technique

Pour l’obtention du jus, l’utilisation cru ou cuite dépend de chaque plante. 

Afin de créer des variations colorées ou des variations de matières, il est possible d’ajouter à la base les produits suivants : vinaigre, bicarbonate de sodium, sel, poudre d'alun, colle d’amidon (pour épaissir)…

Attention ! Certains jus tachent les mains. Prévoyez gants et vieux vêtements.

Enfin, du matériel en acier inoxydable (récipient, passoire…) est plus facile à nettoyer.

 Quels matériaux utiliser ?

- Branches, feuilles, fruits… tombés au sol : le bois peut être écorcé, coupé, maintenu avec de la résine de pin. Les feuilles peuvent être disposées en motif sur le sol, regroupées, suspendues à l’aide d’aiguilles de pin, brindilles…

- Terre, minéraux… : en association avec du végétal, ils permettent des contrastes intéressants de matières et de couleurs…

- Sans oublier  la neige, la glace… : des subtilités climatiques qui peuvent être offertes à l’occasion !

Les éléments doivent être prélevés sur le lieu de la réalisation et leur installation ne doit faire intervenir aucun matériau artificiel (colle, clou, fil…).

Quelles limites ?

- Feuilles, mousse, lichen… accueillent de nombreux organismes en hiver. Les prélèvements se font en surface et avec parcimonie. 

- Les baies et les fruits constituent une ressource alimentaire importante pour de nombreux oiseaux.

Les œuvres éphémères du Land Art offrent un regard différent sur le jardin. Elles peuvent se réaliser tout au long de l’année et ne sont limitées que par notre imagination…

Le Phalaenopsis ou orchidée papillon est une plante très souvent offerte. Relativement facile à cultiver comparé à d’autres espèces d'orchidées, il demande toutefois un suivi particulier en raison de sa floraison qui se produit en hiver. 

Ainsi, il nécessite davantage de soin que d'autres plantes d'intérieur à la même époque.

• La température

C'est une plante qui apprécie les températures constantes. Ainsi, les écarts entre le jour et la nuit doivent être minimes. Comptez entre 18 à 24°C en journée et 17 à 20°C la nuit.

• L'exposition

Celle-ci est primordiale au bon développement de la plante. A cette saison, le soleil est au plus bas, il est donc nécessaire de l'installer au plus près de la fenêtre.

En été, elle aura également besoin de lumière mais surtout pas de soleil direct.

• L'arrosage

Privilégiez un arrosage en grosse quantité ou un bain plutôt qu'un peu d'eau tous les jours.

Pensez à laisser le pot s'égoutter et le substrat sécher entre deux arrosages.

Il est possible d'augmenter l'hygrométrie en pulvérisant le feuillage de la plante.  

• La taille

Lorsqu'une orchidée a fleuri durant plusieurs semaines et que la hampe florale se fane, il est possible d'induire une autre floraison. En partant du bas de la tige florale, repérez les bourgeons et taillez au-dessus du second. D'ici un mois ou deux, de nouvelles inflorescences pourraient apparaitre !

L’utilisation des feuilles en couvre-sol est une technique aux nombreux avantages 

• Pour les végétaux

Les feuilles protègent les végétaux les plus sensibles (dahlias, glaïeuls…) du froid et du gel. Disposez-les en couche au pied des plantes, dans les massifs.

• Pour le sol

La mise en place d'un paillage limite le développement des "mauvaises herbes" et le tassement du sol dû à la pluie. C’est une source de nourriture importante pour les organismes du sol (vers de terre, insectes…). L'action de décomposition des feuilles enrichit le sol et l'aère.

• Pour la biodiversité

Durant la période hivernale, de nombreux insectes, animaux… trouvent refuge parmi les feuilles : coccinelle, hérisson…

Comment mettre en place cette technique ?

Disposez une couche d’au moins 30 cm de feuilles, non tassée car cela empêcherait l'air de circuler et favoriserait les moisissures. Un branchage posé dessus limite l'envol des feuilles en cas de vent. Evitez de récupérer des feuilles malades, car la propagation de champignons est possible d’une année sur l’autre. Certaines feuilles plus épaisses se décomposent plus lentement (platane, peuplier, magnolia grandiflora…) : à éviter ou à broyer puis mélanger avec d'autres.