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Rubriques de la direction des espaces verts. Pour le carnet vert, les contenus pourraient être plus axés multimédia (vidéo)

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Jardins d'été 2024

Jardins d'été visuel officiel

L’édition 2024 des Jardins d’été invite la nature au cœur des quartiers caennais !

Plus de 6000 plantes ont été installées sur 10 sites emblématiques de la Ville, saurez-vous retrouver toutes les espèces ?

Carnet vert Dans les quartiers

Parcs et jardins de la Ville de Caen se parent de leurs plus beaux atours pour vous accueillir en cette année 2024 exceptionnelle et vous invitent à flâner et à respirer.

De mi-mai à fin septembre, parcourez les 10 jardins mis en place, dont 4 spécialement conçus pour fêter de belles dates anniversaires : 

  • Les 30 ans de la Colline aux Oiseaux
  • Les 40 ans de l'élevage des coccinelles au Jardin des Plantes
  • Les 50 ans du Musée d'Initiation de la Nature 
  • Les 80 ans du Débarquement de Normandie

Eucalyptus, bambous, cyprès d'Espagne, dahlias sauvages, sauges, mufliers, amarantes... Les différentes espèces n'attendent que vous ! 

A ne pas manquer

© Alexia Kourilenko
  • Deux pergolas ont été installées à l'intérieur du jardin du Musée d'Initiation de la Nature afin de permettre la mise en place d'un parcours pieds nus.
  • La plantation de la Coulée Verte de Venoix a pour thème les 5 sens
  • La place de la République a été aménagée sur le thème du 80ème anniversaire du Débarquement. Des oliviers, symboles de paix, ont été choisis et un arbre de la transmission avec des messages de paix est présent.
  • Le jardin des pétales de la Colline aux Oiseaux est représenté par couleurs.

 

Plan des installations 

 

Vergers de Caen : venez chercher des pommes !

Pommier à la Guérinière

Le saviez-vous ? La Ville de Caen dispose de 13 vergers accessibles à tous, la cueillette des fruits y est autorisée.

Carnet vert Pratique

Ce sont près de 150 arbres fruitiers qui ont été plantés ces dernières années, sans compter des petits fruits (framboise, groseilles…) sur certains sites.

Les fruits peuvent être cueillis par les promeneurs, à condition de respecter quelques consignes :

  • attendre que les fruits soient mûrs
  • ne pas grimper aux arbres
  • ne pas casser de branches.

C’est encore la saison de la récolte des pommes. Certaines peuvent commencer à être bien mûres, mais vous pouvez les récupérer pour réaliser des compotes ou des confitures.

Vergers accessibles à tous sur le territoire de la ville 

Mode de transport:

Jardins d'été 2023

Affiche Jardins d'été 2023 : plantes, papillons, abeilles

Cette année, le festival des Jardins d’été s'envole et se met au rythme des abeilles et papillons !

13 installations dont 9 en pleine terre en centre-ville et dans les quartiers seront une nouvelle fois l'occasion de découvrir ou de redécouvrir la biodiversité et ses richesses. 

Carnet vert Dans les quartiers

Parcs et jardins de la Ville de Caen se parent de leurs plus beaux atours pour accueillir abeilles, papillons et visiteurs !

Butinez, observez, flânez au coeur des 13 installations conçues par les jardiniers de la Ville de Caen. 

A ne pas manquer 

© Thomas Lechipey

Protéger la biodiversité 

Afin de limiter l'arrosage et la préservation de la ressource en eau, la Ville de Caen a mis en place quelques actions concrètes pour cette édition 2023 :

  • Réduction du nombre d'installations
  • Passage en massifs en pleine terre : 9 sites sont conçus de cette manière
  • Utilisation d'eau de récupération de pluies 
  • Utilisation d'un terreau spécifique rétenteur d'eau pour le remplissage des bacs
  • Mise en place d'un paillage bois sur une bonne épaisseur pour limiter l'évaporation de l'eau

 

© Alice Pasqualotti

Abeilles et papillons au Jardin des Plantes

En lien avec les jardiniers de la Ville de Caen, une trentaine d'élèves de l'IME de Fleury-sur-Orne ont confectionné des alvéoles de ruche en matériaux de récupération.

4 ateliers ont permis la réalisation de cet ensemble ambitieux : atelier bois, atelier espaces verts, atelier couture et ateliers arts créatifs. A découvrir sans plus tarder ! 

 

Plan des installations 

 

© Ville de Caen
  1. Colline aux oiseaux : cosmos, cléome, souci, pied d’alouette, muflier, rose trémière, scabieuse, bourrache, clématite, chèvrefeuille, les abeilles auront l'embarras du choix pour butiner ! Venez vous ressourcer au jardin des pétales.
  2. Square de Secqueville : faufilez-vous au coeur de l'habitat privilégié des papillons ! Graminées, orties et herbes hautes prennent leurs quartiers.
  3. Place Champlain : et si vous vous posiez quelques instants pour admirer cet îlot fleuri ?  Mauves, vipérines, carottes sauvages et marguerites apporteront un nectar très apprécié aux abeilles, comme aux papillons.
  4. Jardin des plantes : aidées des jardiniers de la Ville de Caen, les abeilles ont laissé des traces de leur passage et vous inviteront à déambuler pour découvrir leur trésor …
  5. Avenue Albert Sorel : mauve, vipérine, carotte sauvage, marguerites, ortie, pélargonium, lierre, trèfle ou fenouil … qu’elles soient plantes à nectar ou plantes hôtes, ce jardin en pleine terre vous fera découvrir le cycle de vie du papillon !
  6. Place de la République : découvrez des espaces de vie privilégiés de l'abeille et du papillon ainsi que les nombreuses actions de la Ville en faveur de la biodiversité !
  7. Square Pierre de Darnetal : installez-vous le temps d'une pause ou d'un déjeuner sur les tables vergers agrémentées d'arbres fruitiers !
  8. Avenue du Professeur Horatio Smith : et si vous preniez quelques instants pour profiter des banquettes en bois, pour, comme les papillons, vous enivrer des effluves de mauve, vipérine, carotte sauvage et marguerites ?
  9. Square de Nashville : découvrez ce nouveau square inauguré fin 2022, prairie fleurie et plantes hôtes privilégiées des papillons s'y épanouissent ! 
  10. Avenue du Président Coty : verveine, pavot et marguerites vous attendent dans cet espace atypique, pensé comme 3 alvéoles en pleine terre !
  11. Esplanade du Parc Saint-Paul : retrouvez les plantes préférées des polinisateurs : verveine, pavot et marguerites !
  12. Place de la Liberté : place aux couleurs vives avec le violet de la lavande et l'orange de ses grands pots pour une place colorée et ensoleillée ! 
  13. Place du commerce : connaissez-vous l'habitat de l'abeille sauvage ? Il n'aura plus de secrets pour vous grâce aux carrés de la place du Commerce !

Comment protéger vos plantes des gelées ?

Plante avec givre sur les feuilles

Alors qu'il est de plus en plus question de réchauffement climatique, des périodes de gelées, néfastes aux végétaux, peuvent encore survenir.

Carnet vert

Prudence, soyez prêts à les protéger !

  • A l’abri dans le sol 

Nombre de plantes vivaces peuvent être rabattues au niveau du sol, ce qui limite le risque de dépérir. Reste alors à protéger la souche d’un certain nombre d’entre elles (tel que le dahlia) par une épaisse couche de feuilles ou de paille. Afin de limiter les envolées causées par le vent, des branches peuvent être disposées au-dessus. 

  • Les parties aériennes

Les plantes fragiles, en place dans le jardin, doivent bénéficier d’un voile de protection. Il doit être léger, aéré et permet de « gagner » environ 3°C. Il est possible de doubler le voile, d’augmenter ainsi l’épaisseur et donc la protection. Dans ce cas, le risque de pourriture engendrée par la condensation augmente d’autant plus. Il est donc nécessaire d’ouvrir le voile durant la journée pour permettre à la plante de respirer. 

  • Les plantes en pot 

Le système racinaire peut également être touché par le gel, d’autant plus si le pot est petit. Dans un premier temps, placez le pot au pied d’un mur orienté au soleil. Ensuite, si les températures chutent au risque d’atteindre les racines, le seul voile d’hivernage autour du pot ne suffira pas. Il est nécessaire de créer une couche isolante en disposant de la paille entre le pot et le voile en place. 

 

Le "swarming", véritable site de rencontres pour chauve-souris !

La préservation de ces mammifères nocturnes passe par leur étude, possible grâce à l'organisation encadrée de captures.

Septembre, un mois important pour la reproduction des chauves-souris, 

Carnet vert

Le printemps est une période importante de reproduction pour la faune sauvage, exceptée pour les chauves-souris…

En effet, c’est en septembre que les différentes espèces de chiroptères se regroupent en grand nombre sur des sites dits de swarming ou d’essaimage.

Ainsi, à la nuit tombée, elles sortent de leurs gîtes et peuvent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres avant de se retrouver sur un site de reproduction et s’accoupler. L’acte accompli, la femelle stocke les spermatozoïdes durant toute la période d’hibernation.

Au réveil, vers mars-avril, la gestation commence et la mise bas s’effectue courant juin.

Connaître pour préserver

Toutes les espèces de chauves-souris sont protégées en France, il est donc interdit de les manipuler ou de les déranger. Des sessions de captures, à visée scientifique, sont organisées par des spécialistes détenteurs d’une autorisation légale.

Bien qu’ils soient difficiles à trouver, les sites de reproduction sont des lieux d’études importants qui permettent de développer les connaissances sur les comportements de ces mammifères et ainsi mieux les protéger.

Des captures bien organisées

  • Installation de filets, avant le coucher du soleil, en travers des couloirs de passages potentiels.
  • Récupération des spécimens capturés. 
  • Identification de l’espèce, du sexe, de l’âge et réalisation de mesures biométriques. 
  • Remise en liberté des individus. Parfois ils sont équipés d’émetteurs GPS qui permettent de retrouver des colonies grâce au radio pistage.

Les bêtes d'orage

Bête d'orage au microscope sur fond vert

Que sait-on de ces petites bêtes d'orage appelées aussi "trips" ?

Lisez-moi ! Carnet vert

Reconnaissance ...

Insecte de petite taille mesurant entre 1 et 2,5 mm, son corps longiligne peut être jaune, noir, ou brun. Il possède une paire d’ailes même si elle est difficile à voir.

Dans le cas présent, il s’agit surtout d’Haplothrips tritici, le thrips du blé qui est brun-noir et mesure 2 mm.

Symptômes ...

C’est un invertébré piqueur-suceur qui se nourrit de la sève des plantes et qui transmet virus et champignons. De plus, il pond ses œufs dans les tissus végétaux.

Différentes parties sont attaquées :

  • Les feuilles présentent des tâches argentées-grises mais aussi de petits points noirs issus des déjections. Elles sont d’aspect collantes.
  • Les fruits et les fleurs deviennent brunâtres ou jaunâtres.

Le thrips du blé impacte notamment la qualité des grains de cette céréale.

Conditions de vie...

Ces « bêtes d’orage » ou « bête de chaleur » sont bien nommées car nous les rencontrons lors des chaleurs estivales, lorsqu’elles sont dérangées par les moissonneuses. Elles se rendront par la suite, au gré du vent, sur un large panel de végétaux.

Comment lutter contre leur multitude ?

Arroser régulièrement les végétaux infestés et, lorsqu’ils se posent sur vous, une douche règle le problème… jusqu’à la prochaine attaque.

Infos supplémentaires...

Parfois appelées les bêtes d’août, les thrips ne doivent pas être confondus avec les aoûtats qui sont des acariens.

Malgré leur petite taille, ils peuvent être d’excellentes pollinisateurs. En effet, leur grand nombre participe allègrement au transport des grains de pollen.

 

 

Des observations nocturnes

Crotte orange sur un tronc d'arbre

La douceur des nuits estivales est propice à la découverte d'une autre biodiversité auquel le regard n'est pas habitué.

Carnet vert

Quelques conseils pour profiter de cette richesse…

Laissez la lampe dans la poche

La lumière fait fuir certains animaux et risque de vous aveugler. Elle est une aide pour l’orientation, toutefois pour la découverte, comptez sur vos yeux et laissez-leur le temps de s’adapter ! 

Ouvrez grand les oreilles 

Certains rapaces nocturnes font résonner leurs chants dans la nuit tels que :

  • Le « hou… houhouhou » de la chouette hulotte ou le chuintement de l’effraie ;
  • Le crapaud accoucheur peut également se lancer dans un concert de sifflets répétitifs ;
  • La chauve-souris produit des sons audibles à l’aide d’un détecteur d’ultras sons… 

Collectez les traces

Peu engageantes, les crottes constituent pourtant une mine d’informations. Si la forme et l’emplacement permettent de déterminer l’auteur, le contenu, lorsqu’il est observable, renseigne sur le régime alimentaire.

L'étourneau sansonnet, un oiseau surprenant !

L'oiseau est posé sur la main d'une personne.

L'étourneau sansonnet, un mal-aimé qui gagne à être mieux connu !

Carnet vert

Les qualités de l'étourneau sansonnet :

Il est beau ...

Son plumage nuptial printanier se distingue par un ensemble de plumes noires, irisées de reflets métalliques verts ou violets. A la fin de l’été, les couleurs s’éclaircissent et se mouchètent de pointillés blancs.

Il chante bien ...

Tout au long de l’année, il vocalise… Son chant de base se caractérise par une longue phrase, alternance de sifflements divers et de syllabes mélodieuses. Toutefois, son répertoire est vaste et il se révèle excellent imitateur du loriot, de la foulque ou même de la buse !

Il est sociable ..

Hors période de nidification, il apprécie la compagnie de ses congénères, dans les dortoirs ou lors des déplacements. En masse, de plusieurs milliers d'étourneaux parfois, ils perturbent un prédateur comme l’épervier et esquissent de magnifiques arabesques dans le ciel

... Et il est utile

Souvent mal considéré en raison des nuisances qu’il provoque, l'étourneau sansonnet se révèle utile au jardinier qu’il débarrasse de larves de tipules, limaces, chenilles, petits escargots…



 

La diversité des coccinelles

Une coccinelle jaune et noire posée sur une feuille

Les coccinelles à points noirs sont les plus connues et pourtant elles sont riches d'une grande diversité d'espèces.

Carnet vert

Cette branche des coléoptères est riche d’une grande diversité d’espèces.

Quelques chiffres ...

En effet, 29 espèces différentes ont été recensées sur les espaces verts de la ville de Caen. La Normandie en accueille 78 et la France 120. Le monde compte 6 000 spécimens. 



Question de :

Taille et forme ...

Les plus grandes, telle la coccinelle à 7 points, Coccinella septempunctata, peuvent atteindre 6 à 8 mm tandis que d’autres à peine 1 mm. La plupart des espèces ont des formes très arrondies ou plutôt allongées, comme la coccinelle des friches Hippodamia variegata.  



Couleur et points ...

Souvent bicolore, la palette de couleurs est peu variée : rouge plus ou moins orangé, jaune, noir ou blanc, et exceptionnellement rose… mais les mélanges sont nombreux. Leurs points souvent ronds peuvent aussi être carrés comme la coccinelle à damier, Propylea quatordecimpunctata. 

Au sein de la même espèce, les couleurs et les motifs peuvent changer. Ainsi, la coccinelle à 10 points, Adalia decempunctata, peut présenter moins de dix tâches, des tâches fusionnées ou bien sans tâche !

La coccinelle asiatique, Harmonia axyridis, présente en Normandie depuis 2004 propose jusqu’à 200 variétés différentes !



Diversité de milieux…

Elles sont visibles dans tous les milieux, de sec à humide et à différentes strates. Ainsi, la Prairie abrite la coccinelle des marais, Anisosticta novemdecimpunctata, visible uniquement près de l’eau.

Certaines comme la coccinelle à 16 points, Tytthaspis sedecimpunctata, apprécient les strates inférieures à 1,50m. D’autres, telle Adalia bipunctata, sont observables uniquement dans des arbres, qu’ils s’agissent de feuillus ou de conifères.

Diversité de nourriture ...

  • aphidiphage, se nourrit de pucerons;
  • phytophage, apprécie la matière végétale;
  • mycophage, se nourrit de moisissures, champignons comme l’odium;
  • coccidophage, se nourrit de cochenilles.

Pour en savoir plus :

Le GRETIA, Groupe d’Études des Invertébrés Armoricains conduit l’atlas des coccinelles du grand ouest. 

Contacts : coccinelles@gretia.org



 

Tout est bon dans le maceron !

Cette apiacée se développe dans les douves du Château de Caen

Dans les douves du Château de Caen, à la découverte de cette apiacée oubliée… 

Espaces verts Carnet vert

Dans les douves du Château de Caen, le maceron (Smyrnium olusatrum) se développe spontanément. Il appartient à la même famille (Apiacées) que la berce commune, la carotte ou le persil.

Cette plante a connu son heure de gloire au moyen-âge quand Charlemagne en imposait la culture dans les jardins des simples (Capitulaire de Villis).

Toutes les parties sont consommables :

  • la racine, consommée crue ou cuite à la vapeur,
  • les jeunes feuilles, comme les épinards
  • les pétioles cuits à la vapeur ou confits à l'instar de l'angélique,
  • les fleurs en boutons vinaigrées ou les ombelles en beignets,
  • les graines, en condiment à utiliser entier ou moulu.

Très rare dans le reste de notre région, elle pousse allègrement aux abords de cet édifice. Il s'agit très certainement d'une rescapée témoignant d'une autre époque et aujourd'hui laissée pour compte car remplacée par d'autres légumes "plus à la mode".

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