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Distribution de pontes de coccinelles pour jardiniers éco-responsables !

Boite de distribution de pontes des coccinelles

Depuis 1984, une distribution gratuite de pontes de coccinelles est proposée aux Normands à la main verte. Ces pontes sont des prédateurs naturels de choix pour maitriser les attaques de pucerons. 

Cette année, venez les chercher du vendredi 26 avril au vendredi 5 juillet inclus !

Bons plans L'éco-jardin

La distribution se déroule au Jardin des plantes, chaque vendredi matin de 9h30 à 12h30.

Cette distribution est gratuite, sans réservation et dans la limite des stocks disponibles.

Tous les Caennais, Calvadosiens ou Normands peuvent en bénéficier, à condition d'avoir… des pucerons !

Les conseils des agents du Jardin des plantes

  1. Choisir une plante avec une belle colonie de pucerons (veiller à ce que les fourmis soient absentes);
  2. Prendre une languette sans toucher à la ponte et la placer sous une feuille, au plus près des pucerons;
  3. Fixer la languette avec un trombone, une pince à linge, une agrafe…;
  4. Les œufs deviennent noirs lorsque les larves sont prêtes à sortir;
  5. Quand ces auxiliaires sont partis en chasse, les œufs sont alors blancs, la languette peut être enlevée.

Quelques chiffres

  • Les œufs ont besoin de 2-3 jours pour éclore
  • Une larve peut manger 50 à 70 pucerons par jour
  • Une larve a besoin d’une vingtaine de jours pour se transformer en coccinelle adulte
  • Chaque ponte compte une dizaine d’œufs
Oenopia conglobata
Atelier et stage, Visite guidée

Partez à la découverte des coccinelles !

Jardin des Plantes - jardin botanique
26 avril 2024
Partez à la découverte des coccinelles !
Date de dépublication

Un oiseau en hiver

Oiseau posé sur une branche d'un arbre enneigé

Il regorge de multiples atouts pour affronter l'hiver !

L'éco-jardin

Il est possible d’aider les oiseaux aux heures les plus froides de l’hiver en leur procurant eau ou nourriture. 

Toutefois, leur stratégie de survie est au point pour faire face aux rigueurs de cette saison :  

  • Un manteau permanent 

Les plumes emprisonnent l’air chaud, permettant de maintenir une température corporelle élevée. En outre, plus il fait froid, plus les oiseaux les ébouriffent ! C’est pour cette raison que mésange ou rouge-gorge nous paraissent si fins et élancés au retour des beaux jours… 

  • Une couche de graisse isolante

Les oiseaux accumulent du gras afin de se créer une isolation supplémentaire. Ce qui explique qu’ils passent le plus clair de leur temps à la recherche de nourriture durant la journée (graines, fruits…) pour mieux supporter la nuit. 

  • Une sociabilité exacerbée

Ils se regroupent pour faciliter la recherche de nourriture et prévenir l’arrivée d’un prédateur,

En outre, les moineaux notamment, se collent les uns aux autres pour maintenir la chaleur.

  • Un système sanguin spécifique

Le sang se focalise sur les organes vitaux, au détriment d’autres parties du corps sans leur causer de dommages. De cette façon, les goélands et les canards peuvent rester au repos sur la glace : la température de leurs pattes est proche du point 0 tandis que le reste du corps fonctionne « normalement ».



 

Bien sécher pour mieux conserver

La récolte des plantes aromatiques avant l'hiver.

Il est encore temps de récolter les plantes aromatiques...

Actualités Lisez-moi ! L'éco-jardin

L’automne pointant le bout de son nez, il est encore temps de récolter certaines végétaux, difficiles à exploiter durant la période hivernale. C’est notamment le cas de différentes plantes aromatiques qui, bien que vivaces, peuvent mal supporter des ponctions récurrentes en période de repos.

Voici quelques informations pour optimiser cette opération :

Nettoyer

Passées sous l’eau, les feuilles conservent beaucoup d’humidité. Privilégiez l’utilisation d’un torchon humide qui collera les reliquats de terre ou de poussière.   

Attacher

Préparez vos aromatiques en petits bouquets que vous suspendrez la tête en bas sur une ficelle.

Stocker

Le local idéal est sec, aéré et sombre. En effet :

  • Une hygrométrie excessive engendre de la moisissure,
  • La ventilation est importante afin homogénéiser le séchage. Pour ce faire, l’air doit passer entre les branches mais aussi entre les bouquets,
  • Un excès de soleil sur les feuilles les décolore.

Mangez des poires !

2 poires suspendues sur une branche

Véritable produit qui était jadis réputé comme actif contre un grand nombre de maladies, il est encore meilleur lorsque vous le cueillez directement sur l’arbre. Comment savoir si l’objet de votre convoitise est prêt à être consommé ? 

L'éco-jardin

La couleur, la dimension, l’odeur ?

Ces critères sont très aléatoires d’une variété à une autre et sont donc à adapter à chaque cas.

La gravitation ?

Newton a jugé la chute d’une pomme fort intéressante. En effet, sans facteur externe (vent, pluie…), la chute des fruits est souvent synonyme de maturité. De ce fait, celui-ci doit se détacher sans forcer outre mesure lors de la cueillette.

La présence de gourmets indésirables ?

Des guêpes ou des frelons peuvent parfois manger des poires. Attention ! Bien qu’il y ait potentiellement la possibilité de se faire piquer, leur repas indique un bon niveau de maturité mais aussi de sucre.

Rosiers aux petits soins

Rosier jaune

Juillet ... le mois de pleine floraison pour les rosiers.

L'éco-jardin

Quelques conseils de soins pour en profiter longuement...

Arroser ...

Développé en profondeur, le système racinaire des rosiers âgés de 4-5 ans leur permet d’aller puiser l’eau nécessaire à leur développement. 

Pour les sujets plus jeunes, un arrosage au pied et avec le goulot de l’arrosoir est nécessaire afin d’éviter de mouiller le feuillage et ainsi limiter les maladies.

La pose d’un paillage (plaquette de peuplier, branches broyées…) permet également de limiter les pertes d’eau par évaporation.   

Nettoyer...

La suppression des fleurs fanées donne au rosier un aspect visuel plus agréable et stimule l’apparition de nouveaux boutons floraux. En effet, si l'on empêche la plante de monter en fruit, on lui évite une fatigue inutile.

La taille s’effectue au-dessus de la première feuille, avant l’inflorescence à supprimer. 



Tailler ...

... le gourmand est un drageon qui se développe sous le point de greffe. Il se reconnait aisément à ses feuilles et épines qui diffèrent de celles portées par le pied d’origine. Cette tige non florifère épuise la plante, elle est à couper au plus proche du sol. 

Nourrir...

Les rosiers sont des plantes très gourmandes, elles nécessitent des apports d’engrais complet de type fumier ou compost en hiver. 

Utilisé en cette saison, le purin de consoude apporte de la potasse immédiatement utilisable par la plante et utile pour la floraison. 

L'arrosage de nos jardins

Un arrosoir sur des fleurs

Arrosez moins ! Arrosez mieux !

L'éco-jardin

L’été est une période importante de croissance pour les végétaux avec pour conséquence une plus grande consommation d’eau. 

Comment optimiser l’arrosage et réduire les quantités d’eau afin de faire de son jardin un « éco jardin » ? 

  • Adaptez les apports d’eau. 

Une terre sableuse et nue peut perdre en 24 heures l'équivalent d'une grosse précipitation orageuse. Au contraire, une terre argileuse et couverte peut conserver son eau durant plus de 15 jours. D'une manière générale, fractionnez les arrosages en terre sableuse et procédez à des apports plus conséquents mais moins fréquents en terre argileuse. 

  • Sélectionnez les végétaux 

Privilégiez les plantes peu exigeantes en eau et résistantes à la sécheresse. Regroupez ensemble vos plantes gourmandes en eau afin d'optimiser leur arrosage.

  • Sortez couvert

Couvrez le sol avec des végétaux couvre-sol ou des paillages. Une terre couverte limite les pertes par évaporation et permet une meilleure infiltration de l’eau (terre non tassée et non sèche). 

  • Plantez au moment adéquat

Plantez les arbres, les arbustes ou les vivaces en période automnale ou printanière. Ils bénéficient ainsi des conditions de température et d’humidité idéales pour garantir leur reprise. A contrario, des plantations estivales supposent un suivi en eau important (quantité et fréquence). 



 

Comment préserver ses plantes au jardin ?

De l'oseille attaquée par des pucerons

En mai, la végétation du jardin retrouve toute sa vigueur et égaye nos espaces par des feuillages vert clairs et des floraisons flamboyantes, mais attention aux ravageurs de nos jardins !

L'éco-jardin

Les nuisibles attirés par les jeunes pousses.

Les jeunes pousses portant les nouvelles feuilles se caractérisent par des tissus très tendres mais aussi appréciés d’un grand nombre d’organismes. 

Quelques symptômes selon le type de nuisibles :

  • Les pucerons et cochenilles

Différents indices peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Si des feuilles de l’année commencent à se recroqueviller sur une zone précise, il peut s’agir d’une réaction à des piqûres d’insectes. Les pucerons en sont généralement la cause. 

L’activité des fourmis sur une plante est également intéressante. Celles-ci sont particulièrement friandes de substances sucrées, tel le miellat, et savent tirer parti de toutes opportunités. Leur présence peut donc être consécutive à l’attaque d’un piqueur-suceur comme les pucerons ou les cochenilles.

Bien entendu, des feuilles rongées ne laissent guère planer de doutes quant à l’attaque d’un organisme indésirable. Mais il ne s’agit pas nécessairement d’un gastéropode, ni de chenilles. Il peut s’agir d’un hyménoptère, comme l’osmie, ou même d’un coléoptère, à l’instar de l’otiorhynque.

Des amas de mousse sont très significatifs d’un insecte en particulier : les larves de cercopes, vulgairement nommé « crachat de coucou ».

Comment agir ?

Il faut absolument identifier l’origine du problème. Pour cela, focalisez-vous sur le revers des feuilles et particulièrement le long des nervures. Les pucerons et cochenilles se placent souvent à proximité immédiate des flux de sève.

Dans le cas d’une bestiole « invisible », il est parfois nécessaire de jeter un coup d’œil après la tombée de la nuit. Vous rencontrerez alors peut-être des limaces et des escargots, mais c’est également la période de nourrissage de l’otiorhynque. Ceci dit, la manière dont les feuilles sont mangées peut aider à désigner l’indésirable.

Une chenille se nourrit à partir du bord de la feuille et laisse souvent les nervures.

Les limaces peuvent commencer à se restaurer au milieu de la feuille.

L’otiorhynque se contente de faire des encoches tout autour des feuilles…



Si vous n’arrivez pas à trouver l’auteur du problème, n’hésitez pas à contacter les conseillers du jardin des plantes, par mail ou téléphone (accueil en présentiel actuellement fermé).



 

Que faire au jardin en ce moment ?

Macération de feuilles de consoude dans un pot pour la préparation d'un purin.

Les beaux jours sont de retour et avec eux le travail reprend petit à petit au jardin. L’envie de jardiner se manifeste, portée par la douceur du temps et les travaux variés à réaliser.

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Les bulbes baissent le pavillon

Tulipes ou narcisses, selon les variétés, illuminent les parterres de leurs éclats colorés. Afin de les pérenniser, supprimez les fleurs fanées. Puis, au dessèchement complet du feuillage, coupez les feuilles. Cette opération permet aux bulbes de reconstituer des réserves.

De la tonte utile

En étalant la tonte sur la terre, celle-ci devient une couverture utile pour limiter l’évaporation de l’eau du sol et ralentir le développement des herbes indésirées. C’est un matériau fin, une épaisseur de 3 cm environ suffit. Au-delà le paillis ne respire pas et risque de pourrir.

Une odeur pleine de promesses

Selon leur composition, les purins de plantes agissent sur le développement des plantes ou repoussent les insectes indésirables.

Quelques conseils pour la réalisation de ces précieuses potions :

  • Prévoir un ratio généraliste de 1 pour 10. Par exemple, 1 kg d’ortie pour 10 litres d’eau et 1 litre de purin dilué dans un arrosoir de 10 litres,
  • Privilégier l’eau de pluie et un contenant en plastique,
  • Évaluer l’avancement de la maturation, en remuant la préparation quotidiennement jusqu’à disparition complète de l’écume en surface. Vous éviterez ainsi les odeurs trop fortes.

La culture sur butte

Butte de terre avec des feuilles dessus délimitée par une bordure.

Et si vous donniez un peu de hauteur à votre potager ?!

La mise en place d’une butte de culture permet de créer un équilibre où les interventions du jardinier se limitent au renouvellement de la couverture du sol. 

Plus besoin de travailler la terre, la nature s’occupe de tout !

Lisez-moi ! L'éco-jardin

Réalisation d’une butte

On s'adapte ...

Il n'y a pas de règle, chaque jardinier l'adapte à l'espace dont il dispose.

Toutefois, afin de pouvoir atteindre le milieu de la butte sans effort, et que cette activité reste un plaisir, ne dépassez pas 1,20m de large pour une hauteur variant entre 30 à 50 cm. 

Déterminez des allées de part et d'autre de votre butte puis ramenez la terre afin de la former. La pose de bordures sous forme de planches ou de plessis peut être nécessaire afin de « contenir » le monticule.

Effectuez de bons apports de matière organique (fumier ou compost) pour 2 raisons : 

-    Créez une base de ressources nutritives pour vos prochaines cultures

-    Apportez toute la micro-faune nécessaire à la dégradation de la matière organique.

Par la suite, vous entretiendrez cette richesse en couvrant la terre de tous les éléments biodégradables dont vous disposez : feuilles, plantes sauvages sans graines, tonte de gazon, taille d'arbustes...

Le tout en mélange et quantité raisonnable ! Cette couverture est également un excellent moyen pour limiter les besoins en eau.

L'organisation d'une butte suit une certaine logique. 

Ainsi, les légumes (tomate, courgette…) qui ont le plus besoin de soleil pour leur développement sont plantés sur le haut tandis que ceux qui apprécient une luminosité réduite (laitue, radis, blettes…), plutôt sur les côtés. 

N'hésitez pas à mélanger légumes et fleurs : cette association bénéfique contribue à favoriser la diversité des insectes prédateurs et butineurs et à maintenir un équilibre précieux utile à notre environnement !

 

Pour planter, il faut être "terre à terre"

différentes terres

Pour minimiser les problèmes culturaux d’une plante, il importe qu’elle soit adaptée à son environnement. Il est donc indispensable de connaître la terre dans laquelle sera planté le sujet.

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Inutile de faire appel à un professionnel, vous pouvez analyser votre sol et définir ainsi les différents éléments.

Le toucher

Prenez un échantillon de terre humidifié et malaxez-le. Il est :

Collant : la présence d’argile est significative. Ce sol retient l’eau et les sels minéraux mais elle est lourde à travailler et les légumes racines s’y développent mal.

Lisse et doux : vous êtes en présence de limon. Le sol est alors drainant mais retient encore suffisamment l’eau et les minéraux. Le manque d’argile induira un épuisement rapide après quelques années de culture.

Friable : le sable est prépondérant. L’eau le traverse rapidement entraînant avec elle les éléments nutritifs. Néanmoins, il se réchauffera rapidement et sera facile à travailler.

Le coup d’œil

La couleur de la terre fournit également son lot d’indications :

Noir : significatif d’une terre riche en humus. Elle est légère et riche en nourriture mais elle sèche assez vite. Dans ce cas, il est difficile de l’humidifier à nouveau.

Rouge : peut démontrer la présence d’oxyde ferrique, le PH est relativement faible (< 6), vos hortensias s’y plairont beaucoup.

Il est également possible de déterminer les éléments chimiques majeurs de votre sol, par exemple en examinant la flore spontanée environnante, mais cela est une autre histoire…

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