Des valeurs qui se retrouvent dans ses textes, mais aussi dans ses engagements : il a chanté pour l’opération Pièces jaunes et composé, avec la caennaise Daysy, le titre Le monde de demain, hymne 2025 des Restos du cœur.
« Cela fait partie de moi, mes parents travaillent tous les deux dans l’humanitaire. »
Philanthropes autant que mélomanes, ce sont eux aussi qui lui insufflent l’amour de la musique pendant son enfance en Égypte.
« Ils avaient une grosse collection : de la variété française avec Goldman, Balavoine, de la musique égyptienne avec Oum Kalsoum et Abdel Wahab, et des classiques du rock comme Dire Straits, Led Zeppelin ou Les Beatles. »
L'envol caennais
À 13 ans, l’adolescent troque le sable du Caire – auquel il rend hommage dans sa chanson éponyme – pour le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen.
« J’allais au collège Henri-Brunet, juste en face de Music Hemann et Melody Music. J’étais là-bas tous les après-midi. »
Si la guitare est son instrument de prédilection, il pratique aussi le piano, la MAO, la basse « comme un guitariste » et le oud « que je massacre » !
Plus tard, en service civique chez Radio Phénix, radio associative étudiante, il fait la rencontre du rappeur caennais Jyeuhair, puis de Léo Chatelier, fondateur du label Duchess Publishing, chez qui il signe.
Sans fausse note
« Tout a commencé ici et tout va continuer ici, assure l’artiste. J’aime cette région, je m’y sens bien.
Nous avons la chance d’avoir 6 SMAC (Scènes de musiques actuelles, label national attribué aux structures porteuses d’un projet artistique et culturel d’intérêt général), dont Le Cargö où j’ai commencé à faire mes premières chansons.
Je trouve que Caen est une ville où l’on a compris l’importance de la culture et qui fait ce qu’elle peut pour accompagner les rêves des plus jeunes. »
Un rêve devenu réalité pour Joseph Kamel, qui continue d’écrire son histoire « avec sincérité » et sans fausse note.