Pour minimiser les problèmes culturaux d’une plante, il importe qu’elle soit adaptée à son environnement. Il est donc indispensable de connaître la terre dans laquelle sera planté le sujet.

Pour planter, il faut être "terre à terre"

Inutile de faire appel à un professionnel, vous pouvez analyser votre sol et définir ainsi les différents éléments.
Le toucher
Prenez un échantillon de terre humidifié et malaxez-le. Il est :
Collant : la présence d’argile est significative. Ce sol retient l’eau et les sels minéraux mais elle est lourde à travailler et les légumes racines s’y développent mal.
Lisse et doux : vous êtes en présence de limon. Le sol est alors drainant mais retient encore suffisamment l’eau et les minéraux. Le manque d’argile induira un épuisement rapide après quelques années de culture.
Friable : le sable est prépondérant. L’eau le traverse rapidement entraînant avec elle les éléments nutritifs. Néanmoins, il se réchauffera rapidement et sera facile à travailler.
Le coup d’œil
La couleur de la terre fournit également son lot d’indications :
Noir : significatif d’une terre riche en humus. Elle est légère et riche en nourriture mais elle sèche assez vite. Dans ce cas, il est difficile de l’humidifier à nouveau.
Rouge : peut démontrer la présence d’oxyde ferrique, le PH est relativement faible (< 6), vos hortensias s’y plairont beaucoup.
Il est également possible de déterminer les éléments chimiques majeurs de votre sol, par exemple en examinant la flore spontanée environnante, mais cela est une autre histoire…
Date de publication: 12/02/2021
Dernière mise à jour de la page: 16/02/2021 à 16h19