Chrysanthème, cyclamen ou encore bruyère fleurissent nos parterres automnaux.
Particulièrement résistante, la bruyère brave le froid hivernal pour partager ses couleurs lumineuses.

Histoire de Bruyère

Les caractéristiques des bruyères
De la famille des éricacées, le genre Erica (plus de 800 espèces) se présente sous forme d’arbustes ou de plantes vivaces ligneuses.
Elles poussent majoritairement en terrain acide et frais, et se caractérisent par une floraison délicate en forme de clochettes. Elles se développent dans les landes, où elles forment des petits buissons bas, signe de leur adaptation à la sècheresse et aux vents.
Dans cette famille, figurent également myrtilles et rhododendrons !
La bruyère carnée (Erica carnea) est la plus utilisée par les jardiniers amateurs. Contrairement aux autres espèces, celle-ci s’adapte à tous types de sols.
Des bruyères dans la Flore de Normandie
Plusieurs espèces sont présentes spontanément dans notre région :
- La bruyère cendrée, Erica cinerea, est la plus commune;
- La bruyère à 4 angles, Erica tetralix à découvrir également;
- La bruyère ciliée, Erica ciliaris est, quant à elle, plus rare et protégée en Basse-Normandie.
Un intrus parmi les bruyères
Également de la famille des éricacées, la callune (Calluna vulgaris) n’appartient pas au genre Erica. Commune et présente dans toute la France, y compris en Normandie, elle est souvent confondue avec la bruyère.
En grec, Calluna signifie « balayer ». Ainsi une fois sèches, les tiges souples et robustes étaient utilisées pour fabriquer des balais.
Date de publication: 03/11/2020
Dernière mise à jour de la page: 04/12/2020 à 11h34