Dans le cortège de végétaux représentatifs des fêtes de fin d’année, outre le sapin et le houx, le gui tient également une place importante.

Le gui, un parasite festif !

Un organisme hémiparasite
Le gui absorbe l’eau et les sels minéraux contenus dans la sève brute de la plante hôte. Il est capable de synthétiser l’énergie solaire par la photosynthèse. A long terme, il est une menace pour elle.
Des fruits attractifs
Le gui, Viscum album, est dioïque ce qui signifie, qu’en avril-mai, certains pieds portent des fleurs mâles et d’autres des femelles. Après fécondation, des « baies » blanches et visqueuses se développent sur les pieds femelles.
Les grives, qui raffolent de ces fruits, dispersent généreusement les graines dans leurs fientes !
En 35 ans, un pied de gui va produire 30 000 graines et seulement une graine sur 10 000 donnera un nouveau pied.
Des pouvoirs reconnus
Les celtes lui conféraient des pouvoirs de guérison et de protection contre toutes sortes de maux ou contre les méfaits de la sorcellerie.
Depuis, les recherches menées sur végétal mettent en évidence d’importantes propriétés médicinales utiles dans la lutte contre l’hypotension, le manque de tonicité cardiaque ou encore l’artériosclérose.
Date de publication: 03/12/2020
Dernière mise à jour de la page: 04/12/2020 à 11h33