La place Maurice Fouque
La place Maurice Fouque (du nom de l'homme politique et résistant mort en déportation) est issue de l'architecture de la Reconstruction, très unie et homogène dans son style des années 1950/1960.
Balade dans les quartiers - Saint Jean-Eudes - Calmette Clemenceau - Vaugueux - Abbaye - Rue Basse
La place Maurice Fouque (du nom de l'homme politique et résistant mort en déportation) est issue de l'architecture de la Reconstruction, très unie et homogène dans son style des années 1950/1960.
Selon les époques, le nom "Vaugueux" serait, soit un dérivé du latin "Valiculus" qui signifie petit vallon, soit l'appellation moyenâgeuse pour le "val des gueux" car ce quartier populaire hébergeait autrefois une population pauvre. Malgré sa mauvaise réputation jusqu'à la dernière, le quartier compte quelques célébrités : Charles Lemaître, poète et enfant du pays qui habitait au 1er étage du n°7 de la rue Haute et les grands-parents d'Édith Piaf qui tenaient un café et accueillirent la "Môme" à plusieurs reprises. Mentionnée pour la 1ère fois en 1210, la rue du Vaugueux, bien que détruite partiellement par les bombardements de l'été 1944, conserve le cachet du vieux quartier d'autrefois où il fait bon déambuler...et se restaurer.
Ce portail en pierre de Caen date de 1625. Il est l'un des témoins des hauts murs qui entouraient des parcelles labourées, des vergers et divers jardins, exploités par des fermiers pour le bénéfice de l'abbesse et des religieuses. Après la Révolution française, bon nombre de ces terres furent vendus à des propriétaires privés, d'où les noms actuels : le Clos Herbet, le Clos Beaumois, sur lesquels, depuis les années 1980, ont été construites de nombreuses résidences.
La cité Calmette fait partie du début de la reconstruction de la ville, dès 1946, et avant même le renouveau du centre-ville. Bâtie avec des pierres de réemploi venant des ruines de la ville, la cité Calmette permit principalement d'héberger les personnes de l'hôpital Clemenceau (aujourd'hui CHR). Les noms des rues de la cité font toutes référence à des célébrités de la médecine.
En sortant du cimetière nord-est, se trouve l'avenue Victor Vinde du nom d'un auteur suédois (Victor Andersson, de son vrai nom) qui fit une partie de ses études au lycée Malherbe de Caen. Francophile et amoureux de la ville, il sera à l'origine de l'action du gouvernement suédois qui se traduira par les constructions des "Suédoises", ces petites maisons en structure bois que l'on retrouve à Caen, à Colombelles, à Fleury-sur-Orne...qui permirent de reloger les sinistrés des bombardements de 1944.
Le quartier Saint-Jean Eudes s'est construit sur le modèle des "cités jardins". Les maisons d'alors étant souvent dépourvues de salles de bains, une partie de la vie quotidienne était organisée autour des bains-douches.