L'anémone de Caen, une célébrité caennaise
Parmi le cortège floral coloré et lumineux des espèces printanières, découvrez, ou redécouvrez l’anémone de Caen.
Retour vers le passé
Vers 1660, les premières anémones issues de Constantinople sont cultivées en France, plus précisément dans le quartier du Temple à Paris.
Le 18ème siècle marque alors le début d’une culture passionnée pour cette belle printanière.
A cette époque, les plus belles variétés, à fleurs simples et doubles, proviennent de Caen et de Bayeux. Elles sont réputées pour la taille de leurs fleurs et la vigueur de leur végétation. Les plus belles se vendaient à la pièce à des prix variant selon leur mérite.
Un 19ème siècle haut en couleur
Au début du 19ème, l’engouement pour la délicate bulbeuse retombe.
Puis elle revient en force, cultivée dans les environs de Caen, où la terre et le climat lui réussissent particulièrement bien.
Ainsi, en 1841, Achille de Viette détient une collection de quelques 300 variétés qu’il commence à diffuser.
D’autres producteurs normands, tels la famille Pelpel, le jardinier-fleuriste Croisy, dit Richard ou encore l’abbé Laurent, s’attachent à faire connaître les anémones normandes. Elles développent ainsi leur renommée en France et à l’étranger sous le nom d’« Anémone de Caen »,
Un maître caennais
En 1876, Edouard Pelpel fils, grainetier caennais d’une grande notoriété a créé une collection s’élevant à plus de 1200 variétés. Il était installé au champs Saint Michel, peut-être l’actuel quartier du Chemin Vert, où existe aujourd’hui une « rue des champs Saint Michel ».