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Rubriques de la direction des espaces verts. Pour le carnet vert, les contenus pourraient être plus axés multimédia (vidéo)

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Le bourgeon

bourgeon

En hiver, le bois dénudé laisse apparaître les bourgeons. Plus ou moins discrets, ce sont des éléments vitaux pour la plante.  

Carnet vert

En attendant l’arrivée du printemps, profitons de leur discrète présence hivernale pour nous émerveiller de cette nature en devenir.

Des bourgeons pour toutes les occasions

Bourgeons à fleurs, fruits, feuilles… à chacun son rôle dans le développement de la plante.

Ainsi certains permettent à la plante de se développer en volume, en produisant de nouvelles branches tandis que d’autres donnent feuillaison, floraison ou encore fructification. 

Ils constituent également une gourmandise végétale pour la faune auxiliaire : oiseaux et coléoptères dévorent avec avidité cette source de nourriture tendre et sucrée !

Des organes en grande forme

Les formes varient en fonction des espèces et de leur rôle : allongés et pointus, globuleux, avec 1, 2 écailles… ou plus, poilus, posés sur le rameau, légèrement courbés, groupés ou solitaires… Et les couleurs ne sont pas en reste avec des teintes rouge, verte, brune…

Une position stratégique

Le bourgeon se développe à différents endroits de la plante :

  • axillaire : au croisement de deux branches
  • terminal ou apical : à l’extrémité d’une branche et va permettre le développement de celle-ci.
  • latéral : de part et d’autres du bourgeon principal

Un bourginoscope à fabriquer soi-même

Apprenez à reconnaître les arbres par les bourgeons, en fabriquant un bourginoscope. Cet "outil" est très facile à réaliser :

  • imprimer le fichier ci-dessous
  • munissez-vous d'une attache parisienne
  • suivez le mode d'emploi

Les pucerons en hiver!

Des pucerons sur des feuilles

Des célébrités mal connues

Connus de tous les jardiniers, les pucerons s’illustrent par une incroyable variété de couleurs allant du vert, rouge, noir, blanc … 

Considérés comme « indésirables » à la belle saison, que deviennent-ils en hiver ?

Carnet vert

De multiples facettes

Sous forme d’œufs

Avant l’hiver, ils sont généralement pondus sur des plantes ligneuses prêtes à leur servir de ressource alimentaire. Ils sont présents sur les écorces ou bien en dessous de celles-ci, dans de petites cavités. 

Cette reproduction sexuée est adaptée à la saison, les œufs peuvent résister jusqu’à -35°. L’éclosion des pontes a lieu au printemps, au moment du réveil de la végétation.

Des alliées pour passer l’hiver

En plus de les protéger des prédateurs afin de récupérer le miellat (liquide sucré sécrété par les pucerons), des fourmis vont également stocker les œufs dans les fourmilières.

Au printemps, elles transporteront ainsi les pucerons nouvellement éclos sur la végétation.

Une multiplication spécifique 

Les pucerons printaniers sont des femelles dépourvues d’ailes (aptères). Elles donnent naissance à des petits, sans fécondation préalable, grâce au principe de la parthénogénèse.  Périodiquement, des pucerons ailés se développent, permettant ainsi de disperser l’espèce et de créer de nouvelles colonies. Lorsque l’automne arrive, les mâles apparaissent pour s’accoupler aux femelles, qui pondront des œufs durant l’automne. 

Une base de la chaîne alimentaire

La présence de pucerons dans les jardins est fréquente et bénéfique pour la biodiversité. 

En effet, ils constituent une nourriture précieuse pour les mésanges, coccinelles, syrphes, chrysopes…  

Attirer ces prédateurs naturels, c’est le meilleur moyen de réguler les populations de pucerons sur les plantes. De plus, une plante qui se développe dans de bonnes conditions (terre, exposition…) souffrira peu de cette présence. 

Alors, étonnés par ces petites bêtes ? 

L'automne au panier

4 champignons entiers marrons clairs qui poussent dans l'herbe

Le mois d'octobre est une période favorable à la récolte des champignons.

Carnet vert

Quelques conseils de cueillette  

Respecter les contraintes de prélèvements

Consultez les arrêtés préfectoraux qui précisent les jours et les quantités de récoltes autorisés. Attention aux bois et forêts privés (75% en France), la cueillette y est interdite !

Identifier

Forme du chapeau (dessus et dessous) et du pied, couleur, odeur, zone de récolte… peuvent vous aider à reconnaitre un champignon.

En cas de doute, adressez-vous à un spécialiste ou à un pharmacien

Récolter 

Coupez le champignon sans arracher le pied et ajustez la récolte à vos besoins. 

Déposez les champignons récoltés dans un panier (ne pas utiliser de sac plastique au risque d’accélérer la fermentation). 

Privilégiez un nettoyage au pinceau plutôt qu’à l’eau, et dégustez au plus tard 48h après la récolte, afin de préserver le goût et la texture ! 

Les pieds trop vieux ou rongés, laissés sur place, participeront au renouvellement de l’espèce.

 

Les faux fruits

Des fraises

Des fruits coupables de faux ? La nature recèle bon nombre de faux semblants et les plantes ne sont pas en reste !

 

Carnet vert

Observons de plus près le cas des fruits.

En général …

Pour la plupart des plantes, le fruit est le résultat de la fécondation de l'ovaire. Ainsi, la fleur fécondée laisse la place à un fruit, entrainant la disparition des éléments de l'appareil floral.

Mais dans certains cas…

L''appareil floral poursuit son développement :

  • Les pommes, poires, coings : l'ovaire est entouré du réceptacle floral et tous les deux se développent en même temps. La partie centrale, composée du trognon et des graines, correspond au fruit et la partie charnue, que nous consommons habituellement, est en fait le réceptacle floral !
  • La fraise : la partie charnue rouge correspond au réceptacle floral et le fruit est en fait… le petit grain sec visible sur cette partie charnue. Chaque fraise est donc constituée d’une multitude de fruits !
  • L'ananas : la partie consommée est en fait un agglomérat d'ovaires fécondés, soudés et imbriqués les uns dans les autres.

Le cabaret des oiseaux

Zoom sur tête de fleur

Le cabaret des oiseaux ou Dipsacus fullonum est une plante très intéressante pour la biodiversité depuis les oiseaux aux insectes.

Lisez-moi ! Carnet vert

Son intérêt

S'il est une plante intéressante pour la biodiversité, c'est bien le Dipsacus fullonum.

Ce nom scientifique ne rendant pas honneur à ses multiples atouts, aussi allons-nous utiliser l'un de ses noms vernaculaires : le cabaret des oiseaux.

Sa description



Cette plante bisannuelle atteint 1,80 m de haut la seconde année et développe des inflorescences en capitule rose violacée. Ces fleurs font majoritairement la joie des bourdons en juillet-août.

Utile ... pour les oiseaux



Une autre facette se fait jour dès qu'il pleut: les feuilles se rejoignent au niveau de la tige pour créer une cuvette retenant l'eau. Cet abreuvoir fait le bonheur des oiseaux jusqu'au mois de septembre.



C'est à partir du mois d'octobre que certains représentants de l'avifaune vont profiter d'une autre partie de la plante. Les graines vont arriver à maturité et seront notamment dégustées par les granivores tels le chardonneret élégant. Son bec lui permet de capter sans mal les semences entre les piquants. Celles-ci sont d'autant plus importantes à cette période car elles sont constituées de 22% d'huile, une réserve indispensable pour affronter les frimas hivernaux.

… pour l'hôtel à insectes



Enfin, à la fin de la 2nde année, la plante sèche entièrement. C’est le moment de récupérer les tiges et de les couper sur une longueur de 15/20 cm. Celles-ci sont creuses et seront très utiles dans un hôtel à insectes.

 

Le crapaud commun

Deux crapauds l'un derrière l'autre

Un auxiliaire indispensable pour le jardinier !

 

Carnet vert

Présentation

Doté d’un corps trapu, cet amphibien possède une peau épaisse et verruqueuse, généralement brunâtre et parsemée de tâches plus foncées. Derrière ses iris dorés, cuivrés ou parfois rougeâtres et ses pupilles à l’horizontale, se trouvent deux glandes spécialisées dans la sécrétion de venin.

Attention aux prédateurs qui oseraient s’approcher de lui ! 

Quelques idées reçues

  • Est-il le mâle de la grenouille ?

Non, ce sont 2 espèces différentes et chacune possède un mâle et une femelle.

  • A quoi lui servent ses pattes arrières ?

Elles lui servent à marcher et non à sauter… comme peut le faire la grenouille.

  • Vit-il dans l'eau ?

Les points d’eau servent à la reproduction et au développement des têtards, soit 4 mois en tout. Le reste de l’année, il s'abrite sous un tas de pierres, de bois et dans les herbes hautes.

Au Jardin des plantes

Depuis 3 ans…

Entre fin février et début mars, l’accouplement de crapauds communs a lieu dans un des ruisseaux. Les mâles installés au fond de l'eau ou dans la végétation aquatique attendent l'arrivée des femelles. Une fois le rapprochement effectué, les femelles pondent un cordon translucide rempli de 5000 à 7000 œufs. Fécondé par le mâle, le cordon s'accroche ensuite à la végétation.

2 à 3 semaines plus tard, selon la température de l’eau, le ruisseau grouille de têtards qui deviendront de jeunes crapauds au bout de 2 à 3 mois.

En automne…

Les crapauds recherchent des lieux sur la terre ferme afin d'y passer l'hiver. Ils reviennent toujours dans le point d'eau de leur naissance pour se reproduire.

A savoir

Engagé en zéro pesticide depuis 10 ans, le Jardin des plantes se réjouit d’avoir des crapauds.

En effet, consommateurs de limaces, chenilles et insectes, ce sont des auxiliaires indispensables aux jardiniers !

De nombreux amphibiens, dont les crapauds, sont protégés. Il est donc interdit de les manipuler ou de les déplacer. Observons simplement la nature avec les yeux !

De l'art au jardin

Morceaux de glace

En hiver, le jardin au repos offre au jardinier curieux de nature un merveilleux terrain de jeux.

Laissez-vous tenter par le Land Art et agrémentez vos déambulations de créations réalisées à l’aide de matériaux naturels… dans le respect des habitudes hivernales des animaux du jardin.

Contributeurs L'éco-jardin Carnet vert

 Quels matériaux utiliser ?

Branches, feuilles, fruits… tombés au sol : le bois peut être écorcé, coupé, maintenu avec de la résine de pin. Les feuilles peuvent être disposées en motif sur le sol, regroupées, suspendues à l’aide d’aiguilles de pin, brindilles…

Terre, minéraux… : en association avec du végétal, ils permettent des contrastes intéressants de matières et de couleurs…

Sans oublier  la neige, la glace… : des subtilités climatiques qui peuvent être offertes à l’occasion !

Les éléments doivent être prélevés sur le lieu de la réalisation et leur installation ne doit faire intervenir aucun matériau artificiel (colle, clou, fil…).

Quelles limites ?

- Feuilles, mousse, lichen… accueillent de nombreux organismes en hiver. Les prélèvements se font en surface et avec parcimonie. 

Les baies et les fruits constituent une ressource alimentaire importante pour de nombreux oiseaux.

Les œuvres éphémères du Land Art offrent un regard différent sur le jardin. Elles peuvent se réaliser tout au long de l’année et ne sont limitées que par notre imagination…

Les feuilles des conifères

Bout d'une branche de conifère avec zoom sur les épines

Pour faire face à l’hiver, de nombreux arbres perdent leurs feuilles afin de limiter une dépense d’énergie trop importante et sauvegarder leur réserve en eau.

Carnet vert

Comment expliquer la persistance du feuillage des conifères ?

Très épaisses, elles possèdent une surface réduite ce qui limite l’évaporation d’eau. De plus, la cire qui les recouvre évite que les aiguilles se dessèchent ou gèlent.



Les aiguilles sont-elles éternelles ?

Leur production exige de la plante beaucoup d’énergie.

Cela explique leur durée de vie assez longue :

  • jusqu’à 5 ans pour le pin sylvestre (Pinus sylvestris);
  • ou 7 ans pour l’épicéa commun (Picea abies).

Lorsqu’elles tombent, les aiguilles sont alors remplacées par de nouvelles, tout au long de l’année.

Le mélèze commun (Larix decidua), une exception à la règle ?

C’est un arbre pionnier : il est le premier à coloniser un milieu car il ne supporte pas l’ombre. L’hypothèse avancée est que, de manière à éviter la compétition avec les autres essences d’arbre, il a choisi de mettre toute son énergie dans une croissance rapide plutôt que dans la résistance des aiguilles. C’est pourquoi il est le seul conifère européen à se retrouver nu en hiver.

 

Abracadabra

Feuilles de Ruizia cordata

Protéger une plante aux propriétés magiques et éviter ainsi qu'elle ne disparaisse...

 

 

 

 

 

Espaces verts Carnet vert

Les végétaux peuvent être utilisés de mille façons : cuisine, textile, teinture, menuiserie… mais saviez-vous que certains sont plus particulièrement appréciés pour leur propriétés magiques ? Prenons l’exemple de Ruizia cordata, endémique sur l’Ile de la Réunion. Tellement utilisé il a bien failli disparaître du patrimoine végétal local.

  • Les parties de la plante utilisées

L’écorce : elle permet de réaliser une tisane qui, accompagnée de quelques formules magiques, sert à jeter des sorts.

La récolte de l’écorce par les « tisaneurs » cause à terme la mort de l’arbre. Tandis que d’autres habitants abattent l'arbre afin qu’il ne puisse pas servir à des fins funestes…

Le bois : une rondelle de ce bois est vendue très chère car elle permet la fabrication de talismans de protection. Elle est coupée en 3 parties, avec chacune des propriétés spécifiques : l'une est déposée dans l'armoire, la seconde se porte dans une poche du pantalon et la dernière reste à macérer durant 10 min dans l'eau pour fabriquer une boisson revigorante.

 

  • Un sauvetage in-extremis

Dans les années 70, il ne restait plus que 3 sujets en milieu naturel sur l’Ile de la Réunion. Le Conservatoire Botanique National de Brest est à l’origine de la réintroduction. Ainsi, grâce à des boutures de pieds mâles et femelles puis à une fécondation manuelle des fleurs, des sujets ont pu être replantés sur l'île, tant en milieu naturel que dans les jardins publics et privés. Néanmoins, les zones sauvages de préservation sont gardées secrètes pour optimiser leur survie.

 

Des bulbes d'automne

Des bulbes

Bulbes d’automne pour floraison printanière!



Vous rêvez d’accompagner le retour du printemps prochain avec de belles floraisons colorées ?

Tulipes horticoles ou botaniques, narcisses… en pot ou en pleine terre, c’est le moment de planter les bulbes de printemps !

Espaces verts Carnet vert

Choisir les bulbes

Où les planter ?

Celui-ci dépend de l’endroit de plantation des bulbes.

Sur pelouse ou en sous-bois, privilégiez des bulbes qui vont se naturaliser, telles que certaines narcisses, perce-neige, muscaris…Ils réapparaitront ainsi pendant plusieurs années.

Quelles variétés ?

Choisissez également vos bulbes en fonction de l’effet recherché.

Par exemple, il existe deux catégories de tulipes, horticoles ou bien botaniques. Cette dernière catégorie propose des fleurs plus petites, moins « spectaculaires » et plus délicates que les variétés horticoles.

Comment les choisir ?

Ils doivent être fermes et exempts de toutes traces de moisissures.

Il est préférable de ne pas acheter les bulbes qui sortent de dormance (avec une tige qui commence à apparaître). La plantation pourrait perturber le cycle de la plante et conduire à l'échec de la culture.

Sélectionner les bulbes de belle taille : plus ils sont gros, plus ils fleuriront.

Comment les planter ?

La terre doit être suffisamment drainante afin de ne pas entrainer le pourrissement des bulbes.

D’une manière générale, la plantation se fait à une profondeur d’environ 2,5 fois la hauteur du bulbe.

Privilégiez les plantations en groupe, plutôt qu’éparpillées, qui seront du plus bel effet !

Pour un effet naturel sur une pelouse : jetez une poignée de bulbes puis plantez-les à l'endroit où ils sont tombés !

Comment les entretenir ?

Une fois plantés, il n'y a pas besoin de protéger les bulbes, ni de les arroser (attention au risque de pourrissement).



Lorsque la floraison est terminée, patientez jusqu’au desséchement complet des feuillages avant de les couper.

Ainsi, les bulbes auront le temps de reconstituer leurs réserves pour l’année prochaine.

 

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