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Rubriques de la direction des espaces verts. Pour le carnet vert, les contenus pourraient être plus axés multimédia (vidéo)

Pictogramme
Pictogramme au survol

Hiberner et hiverner

On apperçoit une chauve souris

Quelles différence pour les animaux ?

Carnet vert

En hiver, face aux conditions climatiques plus rudes, certaines espèces animales adoptent l'hibernation ou l'hivernation, comme techniques pour survivre.

L'hibernation

Elle se caractérise par un état de léthargie (température corporel et rythme cardiaque en forte baisse, absence de réveil pendant cette période…). Le métabolisme de base est très peu actif car le flux sanguin du corps se concentre sur les organes vitaux, cœur et cerveau. Les animaux se préparent en constituant des réserves de graisse et en choisissant un endroit abrité pour passer l'hiver (sous les feuilles, écorces, dans un terrier…).

Quelques exemples :

Le lérot passe d'un rythme cardiaque habituel d'environ 300 battements/min à 2,5 battements/min en hibernation.

L'écureuil entre en hibernation avec un poids de 350g et pèse à son réveil, au printemps, seulement… 150g !



L'hivernation

Les animaux entre dans un état de somnolence. La température du corps et le rythme cardiaque diminuent tout en restant suffisamment élevés pour pouvoir se réveiller rapidement en cas de danger. Durant cette période, ils peuvent manger et même faire leurs besoins.

Quelques exemples :

L'ours brun a une activité réduite ce qui ne l'empêche pas de donner naissance à ses petits et de s'en occuper durant la période hivernale.

Le bourdon terrestre n’hésite pas à ressortir pour se nourrir lors des journées d'hiver plus clémentes.

Pourquoi et comment les feuilles tombent-elles en automne ?

Décor automnal en forêt

Les jours diminuent, le soleil est moins présent et les températures baissent : arbres et arbustes caducs (leurs feuilles tombent en hiver) vont se préparer pour l'automne. 

Carnet vert

Le changement de couleur

Les changements saisonniers entraînent une forte augmentation des concentrations en éthylène, une hormone végétale présente dans les végétaux. Ainsi à réception de cette information, l'arbre secrète une multitude de petits bouchons de liège, qui une fois dans les pédoncules des feuilles, stoppent l’arrivée de la sève. Privées d'eau et de sels minéraux, les feuilles ne peuvent plus produire de chlorophylle (mécanisme de la photosynthèse).

La disparition progressive du vert chlorophyllien révèle alors une palette de pigments, présents dans les feuilles, mais jusqu’alors invisibles : carotènes (orange), anthocyanines (pourpre), et xanthophylles (jaune), donnant aux feuilles leurs belles couleurs chaudes !

La chute des feuilles

Une zone d’abscission se forme ensuite à la base des feuilles, qui tombent sous l’effet de leur poids et du vent. Les cicatrices qu'elles laissent sur les branches seront alors rapidement colmatées par une fine couche de liège isolante.

La mise au repos pour se préserver

Ce phénomène est comparable au phénomène d’hibernation des animaux : l'arbre vit au ralenti durant toute la période hivernale afin d’adapter ses besoins énergétiques aux disponibilités des ressources de son environnement.

Et finir l'été sur une note tropicale…

Feuilles et fruits Spondias dulcis

Spondias dulcis, prune de cythère est un arbre fruitier de la famille du manguier (Anacardiacées).

Espaces verts Carnet vert

Originaire de Polynésie, il est possible de le rencontrer en Afrique centrale, à Tahiti ou bien encore en Indonésie.

L'arbre

De croissance rapide, il peut atteindre 12m de haut. Ses feuilles caduques sont composées d'un nombre impair de folioles (imparipennées). Il produit des fleurs blanches délicates qui donneront des fruits jaune orangé.

Les fruits

De forme ovoïde, ils se présentent en grappe. Gorgés d'eau et riches en vitamine C, ils se consomment crus ou cuits.

Dans les serres du jardin des plantes

Retrouvez-le, il est planté entre le bananier et le caféier !

As-tu vu la mue ?

Renouvellement de la peau du serpent
Actualités Carnet vert

A la découverte d'un phénomène étrange ...

De la vie du serpent

Si vous voyez une surprenante chose desséchée à côté d'une pierre dans votre jardin, il s'agit d'une mue ophidienne soit une mue d'un serpent, et du fait de sa localisation, sans doute une couleuvre ou une vipère.

La couleuvre est inoffensive pour l'homme et peut atteindre plus d'1,50m, tandis que la vipère atteint 0.80m.

Ce renouvellement de la peau correspond à la croissance de l'animal.

Il peut en changer jusqu'à 10 fois par an mais cela diminue au fur et à mesure de son vieillissement.

Cette opération débute par un durcissement de la peau, puis par une opacification des yeux. Les paupières vont alors devenir bleutées ou blanchâtres et le serpent sera partiellement aveugle. Il reste à se séparer de la vieille peau en se frottant sur une pierre car celle-ci ne tombe pas toute seule. Il faut compter 3 à 4 jours pour cette opération.

Attention !

Soyez sur vos gardes si vous trouvez un serpent concerné par cette étape car cela le rend vulnérable et donc plus agressif.

Les insectes en été

Colletes

Dans le monde, des millions d'insectes ont déjà été identifiés et il reste de nombreuses espèces à découvrir.

Espaces verts Carnet vert

Ces insectes vivent dans des milieux différents : la mer, la forêt, les landes, les marais... et peuvent ramper, voler, marcher ou nager !

Leurs comportements peuvent varier selon différents facteurs tels que la température, l'hygrométrie, la force du vent.

Comment identifier les insectes ?

Les choses se compliquent pour les identifier car la forme des insectes varient selon leurs phases de développement.

 

Par la capture sachant que les techniques varient selon les groupes visés :

  • Le filet fauchoir pour ceux qui sont dans l'herbe et le filet papillon pour attraper ceux qui volent;
  • Une pomme de terre creusée et posé sur la terre ou encore le piège barber pour attraper les insectes au sol;
  • Un drap tendu et éclairé pour les nocturnes.

Par l'observation, sans les capturer il faut vous déplacer lentement et ne pas faire de gestes brusques. Il peut être nécessaire d'utiliser une paire de jumelles ou une loupe.

Il y a plusieurs ordres d'insectes.

Les plus courants sont :

  • les coléoptères ( la coccinelle, le lucarne cerf-volant);
  • les hyménoptères (l'abeille, la fourmi);
  • les lépidopètres (le papillon diurne et nocturne).

Outres ces animaux à 6 pattes, ils existent d'autres invertébrés comme :

- les arachnides (l'araignée, le scorpion);

- les myriapodes (le mille-pattes, la scolopendre);

- les mollusques ( l'escargot, la limace).

Des plantes et des bêtes

Plantes sauvages avec des fleurs jaunes

Les végétaux ne sont pas seulement constitués de vert ou de bois, ils ont parfois du chien et un appétit de lion !

Carnet vert

Le lien "animal-plante" est fréquent et peut s’expliquer par une proximité morphologique ou une utilisation spécifique. Petit tour d'horizon.

Aconit tue-loup

Aconitum vulparia

Cette jolie plante très toxique a très certainement été utilisée pour tuer les loups durant le Moyen-Âge.

Ail des ours

Allium ursinum

Il se développe spontanément dans les bois où les ours recherchent ses bulbes afin de s’en nourrir.

Estragon

Artemisia dracunculus 

De la famille des armoises, la racine de ce végétal ressemble à un serpent. Cela lui vaut comme vertu de guérir les morsures venimeuses de certains animaux, ainsi que le nom d'herbe " dragon ".

Chélidoine

Chelidonium sp.

"L’herbe aux verrues", elle est également surnommée "herbe de l'hirondelle", sa floraison coïncidant avec son arrivée et la fanaison avec son départ. En outre, les migrateurs frotteraient les yeux de leurs petits avec la plante à latex jaune afin de les ouvrir.

Fougère-aigle

Pteridium aquilinum 

Le lien avec l’aigle peut s’expliquer de 2 façons. L’observation des feuilles révèle une forme semblable à celle des ailes du vautour.

La seconde est plus subtile puisqu’en coupant la base brune de la feuille, il est alors possible de découvrir une silhouette d'aigle à 2 têtes.

Vous souhaitez en savoir plus ?

Savoir ce qu'est le "dent de lion", le "pet d'âne" ou le "houx frelon" ?

Rejoignez-nous au Jardin des plantes de Caen le dimanche 9 juin dans le cadre de l'évènement "Rendez-vous au Jardin" pour une animation gratuite à faire en famille entre 14h et 17h.

Les filaments de la vie

fleurs

Cheveux de sorcière, cheveux du diable… avez-vous déjà remarqué des filaments rougeâtres ou jaunâtres, délicatement posés sur une plante ?

Carnet vert

Une centaine d’espèces existent dans le monde. En Normandie il est possible d’apercevoir la cuscute à petites fleurs (Cuscuta epithymum L.). Elle se développe notamment en région côtière dans la Manche ou plus ponctuellement dans l’Orne et le Calvados.

Sans feuille ni contact direct avec la terre, cette plante parasite (ou holoparasite*) dépend entièrement de "l’hôte" à laquelle elle s’attache.

Une drôle de plante

En l’absence de feuillage, pas de photosynthèse et sans système racinaire, pas d’absorption d’éléments nutritifs ! Les tiges volubiles sont donc implantées dans le végétal hôte grâce à des crampons suçoirs qui pénètrent dans les tissus et vont pomper les éléments nécessaires au développement de la cuscute : eau, nutriments, sucres…

Une reproduction envahissante

Pour assurer sa descendance, ses petites fleurs en glomérules de couleur blanc-rosé vont produire des graines minuscules en grand nombre (2 000 en moyenne par tige). Celles-ci peuvent rester en dormance plusieurs années dans le sol en attendant des conditions favorables.

Pour pallier à une absence de cotylédons et de réserves nutritives, la germination émerge d’une tige grêle dressée sur une hauteur de 4 à 10 cm.

Puis celle-ci, en se contorsionnant, bénéficie de quelques heures pour trouver un support végétal, faute de quoi elle dépérira d’épuisement. Une fois la plante "hôte" choisie, elle s’enroule autour de sa tige et la base qui la reliait au sol se dessèche.

Elle se développe sur la plante tout en débordant généreusement sur les végétaux alentour. Ce maillage de filaments va épuiser les plantes infestées et les tuer lentement.

*qui ne peut terminer son cycle de vie sans profiter d’une plante hôte.

À la découverte de l'escargot

escargot sur un brin d'herbe

Considéré comme un "indésirable" au jardin, connaissez-vous vraiment l’escargot ?

Carnet vert

Ce mollusque fait partie de la famille des gastéropodes caractérisé par une coquille calcaire généralement en spirale (40 000 espèces). 

Du pied à la tête

Le corps de l'escargot est composé de trois grandes parties :

  • la tête,
  • le pied
  • et les viscères situés dans la coquille.

La tête est dotée de deux paires de tentacules (appelée communément "corne") :

  • la première porte les yeux,
  • la seconde est munie d'un organe olfactif et tactile appelé épithélium utilisé pour analyser le chemin emprunté.  

Pour se déplacer, l'escargot utilise son pied, un énorme muscle pouvant se contracter et s'allonger, et qui permet un déplacement uniquement vers l'avant. Il utilise également sa "bave", un mucus lui permettant de mieux glisser sur les surfaces accidentées et de s'accrocher sur des surfaces planes ou verticales.

Mode de vie de l'escargot

Reproduction

La plupart des escargots sont hermaphrodites (ils portent ovules et spermatozoïdes) mais doivent tout de même s'accoupler pour assurer le brassage génétique. La ponte, constituée selon les espèces de quelques dizaines ou centaines d'œufs, est déposée au frais sous terre.

Alimentation

Le régime alimentaire est variable : phytophage (plantes), détritivore (débris d'animaux ou végétaux), nécrophage (animaux morts) et parfois même cannibale ! Il s'alimente grâce à une langue dentée appelée "radula" qui possède 1500 à 2500 dents.

Activité

Son activité, liée au temps, dépend de la chaleur et de l'humidité ambiante. Ainsi par temps froid ou très sec, il se réfugie sous terre (température et degré d'humidité plus ou moins constant), d’où une activité exclusivement nocturne en été.

Un bioindicateur très utile

Par le biais de la rosée, du sol et des végétaux, l'escargot est en contact avec divers contaminants qu'il absorbe par voie cutanée, digestive ou respiratoire. L’étude de la coquille, qui peut accumuler métaux ou éléments radioactifs, peut ainsi fournir des caractéristiques sur l’environnement du gastéropode.

Chacun fait son nid

mésange

Le printemps titille les hormones de nos amis à plumes, ce qui se manifeste par des chants joyeux et vifs ou encore par des escarmouches entre congénères pour défendre un territoire.

Carnet vert

Les oiseaux sont également très occupés par la confection du nid qui abritera leur future progéniture. Celui-ci peut être très variable d’une espèce à l’autre et détermine le "propriétaire" du lieu.

Voici quelques critères qui peuvent vous aider à les identifier :

La localisation

Le lieu choisi peut grandement varier en fonction des oiseaux. Par exemple,

  • l’accenteur mouchet recherche un arbre ou un arbuste à forte ramification,
  • le merle se cale dans une fourche d’arbre,
  • le rouge-gorge apprécie les petites cavités…

Le choix des matériaux

Les matières utilisées dépend de l’environnement en fonction des oiseaux avec toutefois des traits communs.

  • La grive utilise des herbes, des racines ou des brindilles souples, le tout tapissé de boue.
  • Le chardonneret part de la même base tout en garnissant l’intérieur de laine, crin ou plumes.
  • Par souci de solidité, celui du pinson des arbres se compose de mousse mêlée à du lichen, d’herbe, de plumes. L’ensemble est consolidé avec de la toile d’araignée.

La forme

  • Le bouvreuil produit un nid lâche et volumineux tandis que le chardonneret réalise un travail en forme de coupe nette et compacte.
  • Quant au pigeon ramier, il se contente d’une plate-forme mince mais stable.

La hauteur

La hauteur est un critère aléatoire car de nombreux petits passereaux s’installent entre 1 et 3 mètres.

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