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La culture sur butte

Butte de terre avec des feuilles dessus délimitée par une bordure.

Et si vous donniez un peu de hauteur à votre potager ?!

La mise en place d’une butte de culture permet de créer un équilibre où les interventions du jardinier se limitent au renouvellement de la couverture du sol. 

Plus besoin de travailler la terre, la nature s’occupe de tout !

Lisez-moi ! L'éco-jardin

Réalisation d’une butte

On s'adapte ...

Il n'y a pas de règle, chaque jardinier l'adapte à l'espace dont il dispose.

Toutefois, afin de pouvoir atteindre le milieu de la butte sans effort, et que cette activité reste un plaisir, ne dépassez pas 1,20m de large pour une hauteur variant entre 30 à 50 cm. 

Déterminez des allées de part et d'autre de votre butte puis ramenez la terre afin de la former. La pose de bordures sous forme de planches ou de plessis peut être nécessaire afin de « contenir » le monticule.

Effectuez de bons apports de matière organique (fumier ou compost) pour 2 raisons : 

-    Créez une base de ressources nutritives pour vos prochaines cultures

-    Apportez toute la micro-faune nécessaire à la dégradation de la matière organique.

Par la suite, vous entretiendrez cette richesse en couvrant la terre de tous les éléments biodégradables dont vous disposez : feuilles, plantes sauvages sans graines, tonte de gazon, taille d'arbustes...

Le tout en mélange et quantité raisonnable ! Cette couverture est également un excellent moyen pour limiter les besoins en eau.

L'organisation d'une butte suit une certaine logique. 

Ainsi, les légumes (tomate, courgette…) qui ont le plus besoin de soleil pour leur développement sont plantés sur le haut tandis que ceux qui apprécient une luminosité réduite (laitue, radis, blettes…), plutôt sur les côtés. 

N'hésitez pas à mélanger légumes et fleurs : cette association bénéfique contribue à favoriser la diversité des insectes prédateurs et butineurs et à maintenir un équilibre précieux utile à notre environnement !

 

L'amour se défend bec et ongle !

Portrait d'un oiseau sur un rebord

Le chant des oiseaux retentit de plus en plus dans vos jardins ? Pour nos amis à plumes, la saison des amours commence ! Les territoires sont à défendre et les demoiselles à courtiser.

Lisez-moi ! Carnet vert

A la recherche d'un royaume pour mes œufs !

Pour la survie ...

D’abord, il faut choisir son territoire pour assurer la survie de l’oiseau et sa progéniture. Celui-ci dépend des ressources alimentaires présentes, de la sécurité qu’il offre et des possibilités d’aménager un nid.

Pour l'amour ...

Ces facteurs sont également des conditions sine qua non pour attirer une femelle.

Par exemple, les petits des mésanges ne supportent les expositions prolongées au soleil, ainsi le mâle aura tout intérêt à choisir un site ombragé pour sa future partenaire. Par la suite, il veillera à défendre son territoire contre les oiseaux de la même espèce.

La méthode du rouge-gorge 

Perché sur une branche pour être bien vu, le rouge gorge repousse ses congénères en chantant à tue-tête et en mettant en évidence son plastron rouge. Si ce n’est pas suffisant, un affrontement physique peut être nécessaire pour défendre les limites de son territoire.

La méthode du pinson

Le pinson des arbres, habituellement grégaire, défend uniquement avec sa voix son territoire où la femelle construit son nid.

« Si votre ramage se rapporte à votre plumage… »

Les premiers pas de la femelle ...

Les premiers pas de la femelle sur l’espace convoité par le mâle ne sont pas bien accueillis, elle adopte une attitude soumise pour faire disparaître l’agressivité de celui-ci.

Une fois cette étape passée, la cérémonie de séduction peut commencer...

Le mâle, armé de son plus beau plumage et de ses plus beaux attributs, séduit la femelle par des parades nuptiales. 

La période printanière permet d’observer et d’entendre ses animaux à plumes mais ils sont sensibles aux dérangements. Retarder la taille des arbustes pour laisser une source de nourriture et d’abris. Ainsi, les petits sortiront en sécurité !

Un jardin en musique

Des percussions bois présentées sur l'herbe

Au mois d'août, on ne jardine pas, on profite de son jardin de milles façons : bricolage, lecture, sieste…

Lisez-moi ! L'éco-jardin

Les végétaux ne nous offrent pas seulement un visuel, des odeurs ou des goûts mais aussi une matière première pour apporter une animation supplémentaire.

Un peu de musique vous tente ?

Réalisez des sons ou instruments à l’aide de végétaux…

Le chiendent

Cette graminée s’installe généreusement sur les gazons. Prenez un brin (feuille) de 10-15 cm de long. Disposez-le sur toute la longueur, entre vos 2 pouces réunis. Soufflez sur le brin à l’endroit où les doigts ne se rejoignent pas. Le son produit peut être plus ou moins aigu selon la tension de la feuille !

Le sureau 

Cet arbuste tant apprécié pour ses fleurs ou ses fruits, possède des tiges « musicalement » intéressantes. Prélevez une tige de 10 cm de long pour 1,5 cm de diamètre. Evidez la moelle et réalisez une encoche à 2 cm environ de l'une des extrémités. Découpez un petit morceau de bois de 2 cm et réalisez une entaille dans la longueur. Insérez-le au niveau de l'encoche. Quelques trous creusés sur la longueur permettront de moduler le son produit.

Le bambou

Une magnifique source d'inspiration puisque ses cannes permettent de réaliser une diversité d'objets différents : flûte de pan, carillon, bâton de pluie, xylophone…

A vos sifflets, carillons et sons en tout genre, la musique a rendez-vous avec la nature !

Le cabaret des oiseaux

Zoom sur tête de fleur

Le cabaret des oiseaux ou Dipsacus fullonum est une plante très intéressante pour la biodiversité depuis les oiseaux aux insectes.

Lisez-moi ! Carnet vert

Son intérêt

S'il est une plante intéressante pour la biodiversité, c'est bien le Dipsacus fullonum.

Ce nom scientifique ne rendant pas honneur à ses multiples atouts, aussi allons-nous utiliser l'un de ses noms vernaculaires : le cabaret des oiseaux.

Sa description



Cette plante bisannuelle atteint 1,80 m de haut la seconde année et développe des inflorescences en capitule rose violacée. Ces fleurs font majoritairement la joie des bourdons en juillet-août.

Utile ... pour les oiseaux



Une autre facette se fait jour dès qu'il pleut: les feuilles se rejoignent au niveau de la tige pour créer une cuvette retenant l'eau. Cet abreuvoir fait le bonheur des oiseaux jusqu'au mois de septembre.



C'est à partir du mois d'octobre que certains représentants de l'avifaune vont profiter d'une autre partie de la plante. Les graines vont arriver à maturité et seront notamment dégustées par les granivores tels le chardonneret élégant. Son bec lui permet de capter sans mal les semences entre les piquants. Celles-ci sont d'autant plus importantes à cette période car elles sont constituées de 22% d'huile, une réserve indispensable pour affronter les frimas hivernaux.

… pour l'hôtel à insectes



Enfin, à la fin de la 2nde année, la plante sèche entièrement. C’est le moment de récupérer les tiges et de les couper sur une longueur de 15/20 cm. Celles-ci sont creuses et seront très utiles dans un hôtel à insectes.

 

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